Municipalités 2026 : Je m’engage au sein du Conseil Municipal

Une échéance clé pour présenter vos idées et constituer une liste autour de vos projets.

Les élections municipales de 2026 auront lieu le dimanche 15 mars pour le premier tour et, si nécessaire, le dimanche 22 mars pour le second.

Pour voter, l’inscription sur les listes électorales doit être réalisée au plus tard le 6 février 2026, avec certaines dérogations possibles jusqu’au 5 mars (et jusqu’au 31 décembre 2025 en Nouvelle-Calédonie).

Vous avez jusqu’au 26 février 2026, 18h, pour déposer votre candidature pour le premier tour des élections, la date de début de dépôt étant fixée par chaque préfet, probablement en février.

Les élections municipales se dérouleront au scrutin de liste paritaire, proportionnel, à deux tours. Autrement dit, les électeurs voteront pour une liste composée alternativement de femmes et d’hommes, regroupés autour d’un projet commun.

En présence de plusieurs listes, les sièges du conseil municipal seront repartis proportionnellement selon le nombre de voix obtenu par chacune d’entre elles. Si une liste obtient la majorité absolue des suffrages exprimés au premier tour, alors l’organisation d’un second tour ne sera pas nécessaire. Dans le cas contraire, pour le second tour, seules les listes ayant obtenu au moins 10 % des suffrages exprimés au premier tour seront admises à participer. Leur composition pourra être modifiée pour intégrer des candidats présents au premier tour sur d’autres listes ayant obtenu au moins 5 % des suffrages exprimés.

Par ailleurs, les communes de moins de 1 000 habitants seront désormais concernées par le scrutin de liste paritaire, ce qui marquera la fin du scrutin « plurinominal » ainsi que la fin de la pratique du « panachage », c’est-à-dire la possibilité pour les électeurs d’ajouter, rayer des noms et modifier l’ordre de présentation des candidats sur les bulletins de vote.

Se présenter aux élections municipales signifie rejoindre une liste de candidats. Être conseiller municipal, c’est avant tout représenter les habitants, participer aux décisions locales et aux commissions, et transformer ses idées en projets concrets pour la commune, qu’il s’agisse de services publics locaux ou d’initiatives citoyennes.
Le conseiller municipal peut aussi être élu conseiller au sein du conseil communautaire. Il représente les intérêts de sa commune au sein d’une intercommunalité.

L’engagement au conseil municipal est ouvert à toutes les personnes majeures, de façon générale, celles inscrites sur la liste électorale de la commune mais également celles qui figurent personnellement au rôle des contributions directes de la commune, au titre d’une résidence secondaire par exemple. Il faut en outre jouir de ses droits civils et politiques.

Aucune expérience politique n’est requise : ce mandat s’adresse à tous les citoyens et citoyennes souhaitant agir pour leur commune. Les listes doivent respecter la parité entre femmes et hommes ainsi que les règles fixées par le code électoral et la préfecture (date de dépôt de candidature par exemple).

La loi prévoit des conditions précises d’exercice du mandat local. Certaines mesures ont vocation à faciliter l’exercice du mandat :

  • dispositifs permettant de concilier l’exercice du mandat avec une activité professionnelle (autorisations d’absence, crédit d’heures),
  • possibilité d’exercer un mandat de conseiller municipal en parallèle des études,
  • possibilité de bénéficier d’une protection sociale, avec une affiliation au régime général en qualité d’élu,
  • droit à la formation pris en charge par la collectivité pour se former sur des thématiques en lien avec le mandat et droit individuel à la formation en vue d’une activité professionnelle,
  • valorisation du mandat d’élu dans le cadre d’une validation des acquis de l’expérience (VAE),
  • possibilité de bénéficier des indemnités de fonction et droit à indemnités pour les élus exerçant des délégations, c’est-à-dire des responsabilités particulières,
  • possibilité de bénéficier du remboursement de frais engagés dans l’exercice du mandat,
  • en période d’arrêt maladie, maintien des indemnités de fonction de l’élu s’il ne remplit pas les conditions pour percevoir des indemnités journalières,
  • une protection garantie par la collectivité en cas d’accident survenu dans l’exercice du mandat, …

Le rôle des communes et EPCI Les communes et intercommunalités sont au cœur de la vie locale. Elles assurent les services publics du quotidien (eau, écoles, crèches, équipements sportifs…), veillent à la qualité de vie (espaces verts, logement, patrimoine, sécurité), renforcent le lien social par le soutien aux associations et l’organisation de la vie collective, et garantissent la démocratie de proximité en organisant les élections et en donnant la parole aux habitants. Acteurs de stabilité et de cohésion, maires et élus locaux inventent aussi les services de demain pour répondre aux défis de leur territoire.

Sources : https://www.amf.asso.fr/OsezLEngagement/